Chaque mois, nous continuons à recevoir des dons de nourriture que nous distribuons aux enfants. Ce mois-ci, les enfants ont adoré les hot dogs offerts par un de nos fidèles donateurs.

Notre petite école commence à attirer des visiteurs : autorités politiques locales, inspecteurs d’école et le chef de quartier. Les enfants leur font toujours bon accueil en leur rendant l’honneur qui leur est dû et sont fiers de poser à leurs côtés.  

 

Les nacos et les moustiquaires sont maintenant installés sur les fenêtres du centre médical. Nous espérons ainsi lutter contre la malaria.

Comme il n’y a pas d’éboueurs à Kikimi, nous sommes aussi en train de construire un incinérateur afin de brûler les déchets de l’école et principalement ceux du centre médical. Celui que nous utilisions auparavant était devenu insuffisant et avait besoin d’être remplacé par une structure plus solide.

Selon la coutume Congolaise, lorsqu’une femme est prête à rentrer chez elle après avoir donné le jour à un bébé, ses amies viennent la chercher à la clinique et la font toute belle, elles la maquillent, l’habillent avec de beaux vêtements, la coiffent, et lui font la fête. Espoir Congo donne aussi à la jeune femme de la layette et du lait en poudre.

Les femmes vulnérables qui viennent en consultation postnatale reçoivent aussi un don de lait et d’autre nourriture de base pour l’aider à lutter contre la malnutrition.  

Dernièrement, en revenant de Kikimi après un accouchement en urgence, Florence s’est trouvée prise dans un groupe de piétons qui courraient pour fuir les balles tirées par la police. (En sortant de l’église certains dimanches, les fidèles marchent dans les rues pour demander au président d’honorer les accords signés en décembre 2016. Ils veulent simplement sa promesse qu’il ne se représentera pas aux prochaines élections, étant donné que son mandat est terminé. Mais la police répond violemment à ces marches pacifiques en tirant sur la foule, tuant même des femmes et des enfants.) Grâce à Dieu, Florence n’a pas été touchée, mais en tombant elle s’est cassé l’humérus et a dû se rendre à l’hôpital où on lui a fait des radios et posé un plâtre. Heureusement qu’elle a deux autres infirmières/sages-femmes pour assurer la permanence à la maternité pendant sa convalescence.   

Vous vous souvenez sans doute de nos requêtes de prière pour la route de Mokali, qui a été notre cauchemar depuis des années, se dégradant progressivement jusqu’à ce qu’elle devienne totalement impraticable, même aux deux roues. C’est l’unique route conduisant au pont de Mokali, à partir duquel nous pouvons rejoindre le village de Kikimi. Nous avions même écrit au premier ministre et avions rencontré le secrétaire du ministre de la voirie pour les supplier d’y remédier. Et bien, bonne nouvelle, la route vient d’être refaite jusqu’au pont ! Cela va grandement faciliter le transport des matériaux dont nous avons besoin cette année pour nos différents projets. Nous sommes super reconnaissants pour cette réponse à la prière. Comme quoi, il faut être patient et ne jamais perdre espoir.

Programme PAS à PAS : Grâce à la persévérance de mon amie Martine, qui est une excellente éditrice, la traduction du programme PAS à PAS est maintenant finalisée et corrigée, et gravée sur DVDs par mes soins. Nous les distribuerons à Kinshasa aux moniteurs de l’école du dimanche ainsi qu’aux enseignants. Ce programme va avoir un impact formidable sur les enfants et transformera leur avenir en leur inculquant des valeurs chrétiennes essentielles tout en s’amusant.

Projet d’eau potable : Un de nos principaux objectifs en retournant à Kinshasa est de réaliser le forage d’un puits à Kikimi. Nous sommes en train de finaliser tous les détails avec les différents fournisseurs et comptons commencer le forage à la mi-mai. Nous n’avons pas encore réussi à réunir tous les fonds nécessaires, mais sommes confiants que Dieu va suppléer au bon moment. Nous savons que c’est Sa volonté que le village ait accès à l’eau potable, et Il ne va pas les laisser tomber.

Layette : Comme d’hab, nous remplissons nos valises de layette, qui sera ensuite distribuée à chaque maman qui accouchera dans notre maternité à Kikimi.

Retraite : Nous préparons également une retraite, dédiée cette fois-ci aux moniteurs, afin de les fortifier spirituellement et leur offrir le temps de se ressourcer, après avoir si fidèlement encadré tous ces jeunes dans des conditions le plus souvent extrêmement difficiles.

 

N’oubliez jamais que la seule façon de bien vivre sa vie, et de la vivre avec grandeur d’âme, c’est de la prendre avec courage et galanterie, comme une passionnante aventure en terre inconnue, pour y affronter maints dangers, éprouver maintes joies, faire la connaissance d’une multitude de camarades, et remporter, ou prendre, de nombreuses batailles.

-Annie Besant

 

 

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