Nous ne sommes pas trop du style “histoires à sensation”. On préfère en général rester discret quand à nos mésaventures. Mais cette fois-ci, une amie nous a suggéré de témoigner du miracle que le Seigneur a accompli à notre égard.

On entend souvent des plaisanteries du genre : “Les Congolais doivent être en sucre, ils ont tellement peur de sortir quand il pleut.” La vérité malheureusement donne à réfléchir. Les gens risquent en fait de se faire électrocuter dès qu’ils mettent le pied dehors, à cause des câbles qui jonchent les rues. Tout aussi dangereux est le mauvais entretien des réverbères, même dans les beaux quartiers comme le nôtre.

Fils à nus au coin de notre rue

Il y a quelques mois, on avait ressenti une petite décharge électrique en ouvrant la grille métallique de notre propriétaire. Un électricien vint soi-disant réparer le problème. Mais l’autre jour, alors qu’il commençait tout juste à pleuvoir, en ouvrant les deux battants de la grille à deux mains, Gino s’est fait électrocuter, incapable de se détacher ni même d’appeler au secours. Il mit un certain temps à réaliser ce qui était en train de se passer, quand soudain, en désespoir de cause, alors qu’il se sentait au bord de l’évanouissement, le Seigneur lui a mis l’idée en tête de repousser la grille avec le pied (heureusement il portait des chaussures à semelle caoutchouc). Cela réussit à le dégager en le propulsant par terre, et en le coupant du courant électrique. Par miracle, il était vivant, et seuls ses bras semblaient avoir été affectés. Pendant plusieurs jours il perdit toute force dans les bras. Cela fait maintenant plusieurs semaines et il a pratiquement retrouvé toutes ses fonctions, ce qui est un autre miracle. La compagnie d’électricité est venue le lendemain pour réparer le problème, causé par un fil usé dans le réverbère, qui était soudé aux barres métalliques à l’intérieur du mur de la propriété, également soudées à la grille. C’est ainsi qu’un fil endommagé avait électrifié la grille.

La grille qui fut électrifiée par un fil endommagé du lampadaire de droite sur le mur.

Nous sommes remplis de reconnaissance pour la protection miraculeuse du Seigneur de ce qui aurait pu être un accident fatal.

La saison sèche approche, ce qui devrait permettre la réouverture de la route de Mokali, bloquée par les pluies. Trois camions s’y étaient embourbés, bloquant le passage et il fallu plusieurs semaines avant qu’on vienne les déloger. Dès que la route le permettra, nous comptons amener à Kikimi les matériaux de construction pour l’étage du centre médical, ce que nous n’avons pas encore pu faire ce mois-ci.

Ecole secondaire presque terminée

Entre-temps, l’école secondaire est pratiquement terminée, et les briques pour le centre médical sont en pleine fabrication. Nous avons acheté une machine à couper les carreaux, le ciment, le bois et le métal, ainsi qu’un rabot électrique. Ces outils seront bien utiles pour les constructions à venir, y compris la fabrication des bancs pour l’école secondaire. Afin d’éviter les difficultés de transport, nous avons décidé de les faire fabriquer sur place à Kikimi.  

Fabrication des briques pour la construction de l’étage du centre médical

Outil multifonctionnel

Ponceuse électrique

3         Centre médical et maternité

De nouveaux bébés sont encore nés ce mois-ci dans notre maternité, et la vie de plusieurs patients a été sauvée de la malaria et d’autres maladies qui auraient pu être mortelles. 

Nouveau-né à Kikimi ce mois-ci

Cette jeune maman est bien contente d’avoir pu accoucher dans de si bonnes conditions

Mamans reconnaissantes pour la layette qu’elles reçoivent dans notre maternité

Florence s’occupe des malades dans notre centre médical

John Kalala a commencé à enseigner le cours des 12 pierres de fondation à un groupe de jeunes de son quartier. Ils se réunissent tous les jours pour prier et lire la Parole et il nous a demandé de venir enseigner le cours sur l’amour. « L’amour, c’est le message le plus important dont ce pays a besoin”, nous a-t-il dit. “J’ai vraiment besoin que vous veniez nous enseigner ce cours.” Nous y sommes donc allés, et ces jeunes nous ont fait une excellente impression : leur amour pour Jésus et leur soif d’étudier Sa Parole et d’apprendre comment la vivre. Ils aiment prier pour les malades dans leur quartier et s’attendent à ce que le Seigneur fasse des miracles.   

Etude sur l’amour

Olga perdit son père quand elle était encore gamine. L’année dernière, elle a terminé ses études en coupe couture, mais n’a pas réussi à trouver de travail. Récemment, sa mère a perdu son emploi et a été expulsée de chez elle, faute de pouvoir payer son loyer. Grâce à une subvention de FCF, nous avons pu assister Olga ce mois-ci en lui achetant une machine à coudre et les accessoires nécessaires pour démarrer sa propre entreprise.  Pour Olga et sa mère, c’est le début d’une nouvelle vie, une lueur au bout du tunnel. Elle vient de nous téléphoner pour nous annoncer qu’elle avait déjà trouvé des clients et que son entreprise avait commencé à tourner. C’est une jeune fille très créative, et nous prions que le Seigneur bénisse ses efforts.

Olga, si contente de pourvoir démarrer sa propre entreprise grâce à cette machine à coudre.

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