Donner aux femmes destituées, aux adolescentes orphelines ou déshéritées, des opportunités pour un travail, une micro entreprise, ou un accès à l’éducation. (Voir la section « Main tendue aux femmes » de la vidéo Présentation Espoir Congo–2ème partie)
Beaucoup a été dit sur les viols collectifs, sur les mutilations et la violence inhumaine que subissent les femmes de la part des rebelles et des forces armées à l’est du Congo. Aussi calme que puisse être la province de Kinshasa, les femmes ici continuent à lutter pour accéder à l’éducation et pour gagner leur vie , ayant été souvent abandonnées par les hommes qui leur ont donné des enfants à la suite d’un viol ou dans d’autres circonstances douloureuses. Dans l’espérance d’amener des solutions à long terme à ces problèmes, Espoir Congo propose aux femmes destituées, aux adolescentes orphelines ou déshéritées, et aux femmes seules des opportunités pour un travail, à la création d’une micro-entreprise, ou pour un accès à l’éducation.
Des cours de couture sont offerts aux adolescentes soit orphelines, soit déjà mères célibataires. Espoir Congo sponsorise 15 d’entre elles.
L’agriculture est aussi mise à la disposition des mères célibataires.
Le dispensaire est dirigé par Florence, infirmière diplômée et sage femme.
Des soins avant et après accouchement sont dispensés.
D’autres femmes sont employées à l’école et dans le centre médical.
Plusieurs femmes bénéficient du programme des micro-entreprises, ce qui leur permet par exemple, d’envoyer leur enfant à l’école et de payer leur frais d’études ou de couvrir leur propre frais de scolarité.
Les étudiantes reçoivent des cours de secrétariat.
L’histoire d’Olga
Je m’appelle Olga MVUEDI. Je suis née à Kikwit, une ville de la province de Bandundu en République Démocratique du Congo, où est mort mon Père quand j’avais à peine 3 ans. Je suis donc restée seule avec ma mère, car la famille de mon père nous a abandonnées. Ma mère a commencé à vendre pour me nourrir, me vêtir et pour payer le loyer. Dieu merci nous avons quitté Kikwit pour Kinshasa la capitale, là où se trouve la famille de ma mère. Ce fut difficile de nous adapter à la conjoncture de la vie Kinoise, mais ma mère a réussi à trouver un boulot comme bonne et femme de ménage dans une famille pour notre survie.
A six ans j’ai commencé les études primaires avec beaucoup de difficultés mais toujours confiante que Dieu pourvoira à nos besoins. Plusieurs fois il nous arrivait de nous endormir sans rien manger ; personne ne s’occupait de nous, ni la famille de mon père ni celle de ma mère. Cette dernière me disait toujours de m’attacher à Dieu car Il est la meilleure solution pour la vie des hommes. Dieu me faisait vivre Sa grâce pour me retrouver aujourd’hui la fille que je suis.
Arrivée à l’année terminale de mes études secondaires, j’ai été obligée d’arrêter à cause de manque de minerval. C’était comme si un mur s’était dressé devant moi et j’étais complètement désespérée à l’idée de participer aux examens d’état (bac) parce que maman n’avait rien en mains pour prendre en charge tous les frais exigés avant ces épreuves. Je pleurais nuit et jour et personne pour répondre à ma requête à part ma mère qui me fortifiait par ses paroles caressantes. C’est alors que Dieu m’a donné miraculeusement la solution. J’ai réussi à obtenir mon diplôme d’état en coupe et couture, et ensuite, j’ai fait six mois de formation dans un atelier de couture.
Les difficultés ne nous quittent pas mais nous ne perdons pas l’espoir. Nous disons que nous avons Dieu et nous vaincrons. Ma mère a perdu son emploi et comme nous n’avions rien pour payer le loyer, nous sommes parties vivre chez son amie.
J’ai malgré tout réussi à terminer ma formation, j’avais donc les atouts nécessaires pour démarrer ma carrière de couturière, mais il me manquait les outils pour avoir mon propre atelier.
Grand Dieu ! Le Seigneur a mis sur mon chemin le frère Gerse Munduku de La Famille Internationale, avec qui j’ai commencé à suivre les enseignements bibliques des 12 Pierres de Fondation. Sans que je me doute de rien, Dieu me préparait une grande bénédiction : les missionnaires Gino et Clotilde m’ont offert une machine à coudre avec quelques accessoires nécessaires pour débuter une microentreprise. Grâce à ce don, aujourd’hui je suis en mesure de me prendre en charge et soutenir ma mère dans ses efforts.
Je suis reconnaissante et me sens redevable devant vous et le Seigneur pour ce grand acte d’amour que vous avez fait. Je vous dis merci du fond de mon cœur.
Je compte l’utiliser à bon escient et d’aller aussi loin que possible, et si Dieu me fait grâce, poursuivre des études universitaires dans la mode au moment prévu par Dieu.
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