Ce mois-ci, nos élèves de CM2 ont dû se rendre au centre d’examens de la commune de N’Sele pour passer leur certificat d’étude. Nous avons loué un bus pour les y transporter et ils ont dû loger deux nuits chez un pasteur du quartier car les examens s’étendaient sur deux jours. Florence avait emmené des marmites pour leur préparer les repas. Nous remercions nos donateurs de Kinshasa qui ont fourni le pain, le lait, le riz, le poisson et la sauce tomate qui ont aidé à les nourrir. Nous attendons les résultats avec impatience et prions qu’ils aient tous réussi, car ils ont travaillé dur pour s’y préparer.

Nos élèves de CM2 devant le centre d’examens de N’Sele

Un bon petit déjeuner (style camping) avant les épreuves de la journée.

Un bon repas chaud après les épreuves

2         Bourses d’études

A Kikimi, nous avons tout d’abord construit une école primaire et sommes en train de terminer la construction d’une école secondaire qui ouvrira ses portes à la rentrée de septembre. Nous offrons également une formation professionnelle aux filles, mais que faire des élèves qui souhaitent poursuivre des études supérieures et qui en ont l’aptitude, comme Jacques qui étudie l’agronomie, et Ana, fille ainée de Théo et Florence, qui souhaite devenir médecin, afin de pouvoir travailler dans notre centre médical ? L’année dernière, nous avons décidé, par la foi, de créer une bourse d’études, et de commencer à mettre de côté les dons qui nous arriveraient à cet effet. Nous avons versé quelques centaines d’euros de notre poche pour démarrer ce nouveau projet, en nous disant que le Seigneur ferait le reste. Ana est en train de passer son bac, et a déjà initié une pré-inscription en médecine à l’université protestante de Kinshasa. A dire vrai, nous avons été tellement occupés toute cette année que nous n’avons pas eu le temps de nous consacrer à la recherche de subventions pour alimenter cette bourse d’études. Et bien, il y a quelques semaines à peine, nous avons reçu un email d’une jeune femme, elle-même en fin d’études universitaires, qui avait lu dans nos lettres de nouvelles qu’Ana souhaitait faire des études de médecine et venait de décider de sponsoriser son éducation ! Quel miracle ! Elle écrit : « Ma contribution est modeste, mais c’est un acte de gratitude vis-à-vis des opportunités que Dieu et d’autres personnes m’ont données afin que je puisse obtenir une éducation et m’épanouir dans la vie. J’organise des programmes de formation pour les jeunes (environ 3000 depuis le début de mes études), et je suis convaincue que la jeunesse est notre avenir et vaut vraiment la peine de s’y investir. J’espère qu’Ana, ainsi que tous vos enfants de Kikimi pourront éventuellement bénéficier de la même opportunité. » Inutile de vous dire qu’Ana était folle de joie en apprenant cela, et se donne à fond afin d’obtenir de bonnes notes à son bac.

Ana, très reconnaissante pour la bourse d’études

En parlant de Jacques, ce qui lui permet actuellement de poursuivre son éducation, ce sont les dons fidèles de quelques dames françaises qui donnent de leurs petits revenus pour l’aider. Pourtant, il a du mal à joindre les deux bouts à cause de l’augmentation générale des prix au Congo ainsi que des frais universitaires. Nous avons donc décidé de lui donner un petit capital (grâce à une subvention de FCF pour l’incubation de micro-entreprises) afin de lui permettre d’augmenter ses revenus en vendant des puces et des recharges de téléphone dans un premier temps, activité qu’il peut gérer entre les cours et dans son temps libre à partir du campus.

Jacques, étudiant en agronomie

Nous avons également donné à Gerse un capital pour acheter le matériel médical de base dont il a besoin pour visiter à domicile les patients de son voisinage, gagner sa vie et être une bénédiction dans son quartier en tant que médecin.

Gerse (à gauche) en train de sélectionner le matériel médical qu’il va pouvoir acheter avec son capital. A droite, Dr. Patrick qui est venu nous rendre visite.

John Kalala (frère de Cédric qui nous avait invités le mois dernier à parler de l’Amour au groupe de jeunes qu’il encadre) travaille depuis un moment, de sa propre initiative, sur un projet de compétition de photos qui passera à la télé. Afin de pouvoir lancer ce projet, il est depuis plusieurs mois à la recherche de sponsors, et après bien des larmes, de la sueur et des prières, il semble que ce projet soit prêt à aboutir. Nous prions que cette initiative soit le tremplin qui lui permettra de mieux gagner sa vie ainsi que de rencontrer des gens à qui il pourra témoigner de l’amour du Christ.

Poster publicitaire créé par John Kalala pour le concours de photos qu’il organise.

Avant de partir en voyage, nous nous sommes réunis avec Théo et Florence pour planifier les prochaines étapes des projets en cours, ainsi qu’avec Patrick, notre électricien, qui devra installer l’électricité dans la salle de chirurgie qui va bientôt être construite.

Réunion avec notre électricien Patrick (à gauche) et directeur de projet Théo (à droite).

Nous nous sommes aussi réunis avec nos enseignants du cours biblique et avons partagé les responsabilités entre eux. Ils vont continuer à se rencontrer tous les mois pour prier ensemble et organiser les communions fraternelles.

Lors de notre dernière communion fraternelle, Judith et Olivier ont présenté un sketch intitulé “Le voleur de temps” qui fait partie du cours biblique. C’était à la fois drôle et motivant, car il exposait toutes les ruses que le diable utilise dans notre vie quotidienne pour nous empêcher de passer du temps dans la Parole. Cédric a lu un article intitulé « Recherchons d’abord le Royaume de Dieu » qui contenait un magnifique message sur Matthieu 6 :33.

Judith présente un sketche.

Photo de groupe lors de notre dernière communion fraternelle

Cédric lit une prédication sur Mat.6:33

6         Cours biblique

Le cours biblique des 12 pierres de fondation est devenu très populaire ici au Congo, et nous avons maintenant plusieurs groupes d’étude dans la capitale de Kinshasa, ainsi qu’un groupe à Matadi, au Bas Congo. Nous sommes reconnaissants pour ce cours qui donne une fondation solide de base dans la Parole à des jeunes qui sont souvent perdus dans les doctrines divergentes enseignées dans les églises du pays. Ce cours les motive également à faire quelque chose pour le Seigneur et à développer une relation personnelle avec Lui.

Lajoie, une des élèves de Gerse qui suit le cours biblique

Je suis vie qui veut vivre, entouré de vie qui veut vivre. Chaque jour et à chaque heure cette conviction m’accompagne. Le bien, c’est de maintenir et de favoriser la vie; le mal, c’est de détruire la vie et de l’entraver.
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De quelque côté qu’un homme se tourne, il en trouvera un autre qui a besoin de lui.

Albert Schweitzer– Théologien protestant, philosophe, médecin et musicologue français (1875-1965) – Prix Nobel de la paix en 1952.

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